De tels essais permettront de valider les besoins réels de la betterave selon les textures et les teneurs en phosphore et en potassium du sol dans les conditions de croissance du Québec. De plus, il deviendra possible d’élaborer des grilles de fertilisation en azote, phosphore et potassium adéquates et adaptées aux conditions de culture du Québec. Les connaissances acquises dans ce projet supporteront donc l’essor en cours de la culture de la betterave. En effet, l’application de doses plus faibles que les besoins réels peut empêcher la culture d’exprimer son plein potentiel, tandis que l’apport de doses excessives augmente les coûts par unité de production, en plus de représenter un risque de pertes de nutriments dans le milieu récepteur. Une fertilisation adéquate contribuera donc à augmenter la compétitivité des producteurs québécois tout en préservant la qualité de l’environnement.