Équipe de R&D

Caroline Provost obtient un doctorat en biologie de l’Université du Québec à Montréal en 2005 ayant comme spécialisation l’entomologie. En 2005, elle travaille à l’Université du Vermont à Burlington pendant 1 an dans le laboratoire d’entomologie. De 2006 à 2008, elle effectue un postdoctorat au sein de la compagnie BioTEPP inc., puis devient chercheuse pour cette compagnie jusqu’en 2010. Elle obtient alors le poste de directrice et chercheuse du Centre de recherche agroalimentaire de Mirabel. Ses années de recherche dans différents domaines lui permettent de développer une expertise en viticulture, en pomiculture et en cultures maraîchères et fruitières, dont les cultures en serre. Ses sujets de recherche abordent principalement la phytoprotection, la lutte intégrée, le développement durable, la régie de culture, la lutte biologique ainsi que la santé des sols. Les projets de recherche en viticulture et en pomiculture ont aussi fait en sorte qu’elle a développé une expérience en œnologie pour la production de vin et de cidre adaptée aux conditions du Québec.

François Dumont obtient une maîtrise en biologie de l’Université du Québec à Montréal en 2010 ainsi qu’un doctorat en biologie du même établissement en 2015. Sa spécialisation est l’entomologie. En 2014, il travaille à l’Institut de recherche et de technologie agroalimentaire (IRTA) en Catalogne dans son laboratoire d’entomologie. Il se joint au Centre de recherche agroalimentaire de Mirabel dès son retour de Catalogne. Ses recherches universitaires lui permettent d’acquérir une expertise en génétique des populations d’insectes d’intérêt économique, particulièrement chez les punaises mirides, un groupe d’insectes fréquent dans plusieurs cultures. Il a mené des recherches en vergers de pommiers et en laboratoire, notamment sur les productions fruitières et maraîchères.

Andréanne Hébert-Haché obtient un baccalauréat en œnologie et en viticulture de l’Université Brock en 2016, où elle termine présentement un doctorat en biologie avec une spécialisation en biologie végétale, en œnologie et en viticulture. Elle travaille tout d’abord comme assistante de recherche en lutte intégrée dans les vignobles ontariens pour le ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation et des Affaires rurales de l’Ontario, mais se dirige vers la recherche sur la rusticité des vignes comme projet de doctorat. Ses projets de recherche universitaires portent sur la physiologie de la résistance hivernale chez les vignes Vitis vinifera. Forte de son expérience comme doctorante au Cool Climate Oenology and Viticulture Institute à l’Université Brock, elle se joint au CRAM en 2021 pour contribuer aux projets en cours et développer de nouvelles possibilités de recherche dans les domaines de l’œnologie et de la viticulture.

Mireia Solà Cassi obtient une maîtrise en écologie et biodiversité en 2010 ainsi qu’un doctorat spécialisé en lutte biologique en 2018 à l’Universitat Autònoma de Barcelona (UAB) et à l’Institut d’Investigació i Tecnologia Agroalimentaria (IRTA) (Espagne). Au cours de ses études, elle réalise plusieurs collaborations internationales : en 2010, au Laboratoire de physiologie membranaire et moléculaire du chloroplaste de l’Institut de Biologie Physico-Chimique (France); en 2011, au Laboratorio de ecología de paisajes fragmentados du Centro de investigaciones en ecosistemas (CIECO) de l’Universidad Autónoma de México (UNAM) et à la Comisión Nacional de Áreas Naturales Protegidas (CONANP) (Mexique); en 2015, au North Central Agricultural Research Laboratory (USDA-ARS) (États-Unis); en 2016, au Laboratoire de lutte biologique de l’Université du Québec à Montréal; et en 2017, à l’Institut de recherche en biologie végétale (IRBV) de l’Université de Montréal (Canada). Depuis 2019, elle réalise un postdoctorat industriel à l’Université de Québec à Montréal et au Centre de recherche agroalimentaire de Mirabel (CRAM). Parallèlement, elle termine une maîtrise en bio-informatique et bio-statistique à l’Universitat Oberta de Catalunya (UOC) (Espagne). Ces années de recherche lui ont permis de développer une expertise multidisciplinaire en lutte intégrée contre divers ravageurs des cultures maraîchères et fruitières ainsi que des produits entreposés, ainsi qu’en conservation des écosystèmes et d’espèces menacées. Son principal intérêt est d’amener l’innovation dans la recherche en appliquant des sciences « omiques » et en réalisant des modèles prévisionnels.